"JE N'AI PAS LE TEMPS" : Episode 2
- Julie Graye
- 31 mars
- 2 min de lecture

Nous continuons à parler de la gestion du temps. L’idée de ces différents articles est d’aborder les principaux freins qui nous empêchent de prendre du temps pour soi lorsque l’on est dirigeant, manager ou tout simplement très impliqué professionnellement. C’est aussi vous donner quelques astuces que j’ai pu intégrer en tant que dirigeante en interagissant avec les chevaux, ces maîtres dans la gestion du temps !
Le deuxième frein que j’ai souhaité aborder c’est le MENTAL.
Un mental en surchauffe navigue sans cesse du passé au futur sans faire de halte dans le présent. Il cherche à anticiper en créant des projections anxieuses ou des ruminations stériles.
Afin de prendre de la hauteur, je vous invite à revisiter la notion de temps.
Les Grecs anciens, avec leur philosophie profonde, avaient une conception du temps bien plus nuancée que notre simple notion linéaire. Ils distinguaient trois types de temps :
Chronos : le temps linéaire et mesurable, celui qui s'écoule de manière régulière.
Kairos : le temps opportun et qualitatif, celui de l'instant présent, du moment juste. Il ne se mesure pas, il se ressent.
Aiôn : le temps cyclique et éternel, celui qui est intemporel et permanent.
Dans notre société moderne, nous sommes souvent obsédés par le temps chronos. Et nous perdons de vu l’essentiel, Kairos, l’instant présent, qui redonne un sens plus profond à notre existence.
ASTUCES :
Vous l’aurez compris, l’astuce est de se reconnecter à l’instant présent. Mais les chevaux m’ont permis d’aller plus loin dans ce concept. Plus concrètement et afin de calmer les angoisses liées à notre mental, je nous invite à :
Nous libérer d’un passé et/ou futur anxiogènes que nous ne pouvons pas contrôler : Lâcher-prise, ne pas vouloir contrôler l’incontrôlable permet de s’accorder du temps pour se ressourcer, se divertir ou trouver de l’inspiration.
Prendre conscience de nos réussites passées : se remémorer toutes les situations et épreuves que l’on a surmontées. Cela permettra d’appréhender l’avenir avec plus de confiance mais aussi d’investir son énergie dans des solutions concrètes plutôt que dans l’élaboration de scénarios imaginaires (souvent bien plus catastrophiques que la réalité).
Etes-vous prêt à mettre en place cette astuce dans votre quotidien professionnel ?
Les solutions les plus simples sont souvent les plus efficaces (contrairement à ce que notre cerveau tente de nous faire croire).
En attendant vos réponses, je vous retrouve lundi prochain pour l’épisode 3, l’avant-dernier épisode !!
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