"JE N'AI PAS LE TEMPS" : Episode 4

Nous continuons à parler de la gestion du temps. L’idée de ces différents articles est d’aborder les principaux freins qui nous empêchent de prendre du temps pour soi lorsque l’on est dirigeant, manager ou tout simplement très impliqué professionnellement.

C’est aussi vous donner quelques astuces que j’ai pu intégrer en tant que dirigeante en interagissant avec les chevaux, ces maîtres dans la gestion du temps !

Le dernier frein que j’ai souhaité aborder c’est l’HYPERACTIVITE.

Faire mille choses à la fois, être sur tous les fronts, relever tous les défis … L’hyperactif ne connait que des temps forts, jamais de temps morts. Cette forte propension à agir peut être l’expression d’un tempérament autant énergique qu’anxieux.

Il peut s’agir de tout faire pour ne pas se retrouver seul avec soi : peur du vide, peur de l’échec. Nous nous coupons alors de notre corps, de nos besoins.

Le risque ici, c’est de s’épuiser et de devoir s’arrêter malgré soi, faute de carburant disponible pour poursuivre sa route.

Alors c’est le moment propice pour parler EMOTION !

Etymologiquement une émotion (« emovere ») signifie « se mettre en mouvement ». Les émotions, ce sont les voyants de notre tableau de bord intérieur.

Lorsqu’un voyant rouge s’allume sur notre tableau de bord de voiture, nous nous arrêtons, nous cherchons d’où vient le problème, nous nous rendons au garage… Pourtant nous ne faisons pas de même avec nos émotions. Nous avons tendance à les camoufler ou les laisser exploser sans les écouter, comme si elles étaient une tare pour notre efficacité.

Chaque sensation, chaque ressenti nous indique quelque chose sur notre état mental et physique. La colère peut être un signe que nos limites sont franchies, la tristesse, une invitation à nous ressourcer, la peur, une invitation à nous questionner sur le réel danger de ce que nous nous apprêtons à entreprendre …

ASTUCES :

Ce que m’a enseigné les chevaux à ce sujet c’est que les émotions sont les meilleurs indicateurs pour identifier nos besoins profonds. Alors pour cela, nous pouvons :

• Lorsqu’une émotion surgit, ralentir et observer nos ressentis. Apprendre à décoder cette émotion sans juger.

  
  

• Une émotion n’est ni positive, ni négative. Elle est un message pour nous informer de nos besoins : un besoin satisfait si l’émotion est agréable, un besoin non satisfait si l’émotion est désagréable. Identifier nos besoins profonds nous permettra de prendre soin de nous et de mieux comprendre ceux qui nous entourent.

Etes-vous prêt à mettre en place ces astuces dans votre quotidien professionnel ?

Pour rappel, les solutions les plus simples sont souvent les plus efficaces (contrairement à ce que notre cerveau tente de nous faire croire).

Est-ce que ces 4 épisodes ont été inspirants pour vous ? Je l’espère sincèrement. En attendant vos retours je vous prépare un petit bonus pour la semaine prochaine.